Et oui, la Norvège, c'était le dernier qui nous restait à faire, au niveau ferroviare... Au fil des pages, vous allez pouvoir découvrir notre parcours (11466 kilométres en train !), grâce au récit réalisé par Grégory...

Avant de partir, n'oubliez pas d'avoir fait le visa russe, pour faire l'enclave de Kaliningrad.

Bon voyage !!!

Christopher HESPEL

Ca y est, c'est les vacances ! A mesure que je m'approche de Perrache, je ne vois pas de rame Duplex garée. Vérification faite sur le tableau de départ, le prochain TGV pour Paris ne part qu'à 16 h 47, celui que je voulais prendre ne circulant que le vendredi. Qu'à cela ne tienne, j'ai le temps à Paris pour changer de gare. Don't panic ! J'en profite alors pour voir l'avancement des travaux du prolongement de la ligne de tram T1 sur le cours Charlemagne. Ca avance, ça avance…

Un X 72500 part pour Clermont, un X 2800 arrive. Ces derniers n'ont pas dit leur dernier mot ! Un train pour Vienne s'apprête à partir avec les Z 7123 et 7132 ; ces pauvres automotrices n'en finissent pas de tomber en ruine. Pour ma part, ce sera la hauteur et le confort du Duplex jusqu'au campanile de la gare de Lyon. Les rames 219 et 218 sont de la partie pour galoper pendant deux heures à 300 km/h jusqu'à la capitale.

Les premiers kilomètres de L.G.V. commencent à être avalés goulûment par notre TGV, le plafond est toujours aussi bas, aussi triste. Les vignobles du mâconnais commencent à revêtir les chaudes couleurs de l'automne. Le Creusot est desservi sous un léger crachin ; l'automne n'en est qu'à son deuxième jour, mais le décor est déjà bien planté !

Nous quittons la ligne nouvelle à Lieusaint, en évitant ainsi l'itinéraire par Brie Comte Robert. Cela faisait pas mal de temps que je n'étais pas passé par-là. Commence alors le défilé des Z 20500 de la ligne D du RER. Une Z 5300 vient rompre cette monotonie ; ce sera d'ailleurs bientôt la retraite (parisienne) de ces rames. Personne ne regrettera leur confort spartiate…

Dernier coup de frein… la première étape est remplie. Direction les sous-sols parisiens et son long réseau de tunnels. La Z 20519/20 m'emmène vers la gare du Nord où j'arrive quelques instants plus tard. Je retrouve mon compagnon de voyage voie 1 comme prévu. La rame du " Berlin " est déjà à quai entre les Eurostar, Thalys, TGV sud-est et réseau, les 15000 ou 16000.

Nous avalons un kebab à quelques pas de la gare, et c'est déjà l'heure de prendre le NZ 243 für Berlin. Le train comporte deux tranches (Hambourg et Berlin) et pas moins de quinze voitures, le tout remorqué par la 15018 revêtant encore sa robe des premiers jours. Le train est particulièrement bien rempli pour un jour de semaine.

Dès le départ, nous rejoignons la voiture Bistro afin de déguster la DAB, la bière de Dortmund proposé par le personnel allemand. La banlieue nord commence à défiler. A mesure que les gorgées sont avalées, Creil, Compiègne, Tergnier, Busigny, Aulnoye défilent à un rythme soutenu. La marche doit être particulièrement tendue.

Nous arrivons en territoire belge avec le premier arrêt de service du train en gare de Quévy. La 15018, une fois dételée, repart sur Aulnoye. Le 243 repart à travers le " plat pays " plongé dans l'obscurité de cette triste nuit d'automne. Il est 23 h 00, je vais me coucher.

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